Incarnant le leadership transformateur et transformationnel à la tête de la plus grande Organisation panafricaine, Dr. Coffi Dieudonné ASSOUVI, Directeur général du CAFRAD, membre fondateur de l’Alliance mondiale des Écoles d’administration publique et acteurs de la recherche et de la connaissance en IA – Alliance SPAARK-IA UNESCO), a été désigné pour coanimer le Groupe de travail de l’UNESCO sur l’avenir de l’IA dans le secteur public. Dr. ASSOUVI se constitue ainsi en un pilier de transformation et de préparation du continent aux défis globaux qui affectent le monde et l’Afrique. Il a donc la charge de préparer une note d’orientation en bonne intelligence avec tous les membres du Groupe issus de différents pays du monde et de divers contextes culturels et linguistiques.

C’est donc en sa qualité du Co-président du Groupe de travail que le Directeur général du CAFRAD a procédé au lancement des travaux à travers la réunion inaugurale du Work Group sur l’Avenir du Travail dans le Secteur Public – Future of Work Working Group-, organisée dans le cadre de l’Alliance SPARK-AI et pilotée par l’UNESCO. Cette première session s’est tenue le mardi 9 décembre 2025, de 15h00 à 16h40 (CET), via Microsoft Teams.

Les mots de bienvenue et discours d’ouverture ont été prononcés par Monsieur Prateek Sibal de l’UNESCO a ouvert la réunion en soulignant le vif intérêt suscité par l’Alliance ainsi que par les deux coprésidents du Groupe de travail, le Dr. Coffi Dieudonné Assouvi et le Dr. Maria Duran qui ont fait de brèves présentations et remarques sur les enjeux de l’IA.

Ce nouveau groupe de travail de l’UNESCO vise à réunir les institutions membres de l’Alliance pour analyser et anticiper les transformations profondes que l’intelligence artificielle (IA) induit dans les administrations publiques. À travers cette participation, le CAFRAD confirme son engagement en faveur de l’innovation, de la modernisation institutionnelle et du renforcement des capacités des agents publics en Afrique. Le rôle du CAFRAD est de rehausser les particularités des Etats africains dans ce processus d’implémentation de la souveraineté numérique, notamment dans la gouvernance et les services publics.

Un espace collaboratif pour repenser les compétences et les modèles organisationnels

Le groupe de travail ambitionne d’explorer la manière dont l’IA – notamment l’IA générative, l’IA agentique et les systèmes automatisés d’aide à la décision – modifie les rôles, les compétences et les pratiques professionnelles dans le secteur public. Il s’agit également d’accompagner les administrations dans la gestion des transitions liées à l’automatisation, en préservant les valeurs fondamentales du service public : transparence, inclusion et responsabilité.

Parmi ses objectifs figurent :

• l’analyse des tendances liées aux transformations du travail induites par l’IA ;
• la réalisation d’un exercice de prospective sur les futurs possibles de la fonction publique ;
• l’identification des compétences clés pour préparer les agents aux mutations à venir ;
• l’étude des risques (pertes d’emplois, déqualification, gestion algorithmique) et opportunités (montée en compétences, décisions augmentées) ;
• la collecte de bonnes pratiques et d’initiatives réussies dans le monde ;
• le développement de recommandations pour une intégration responsable et éthique de l’IA dans l’administration.

Un programme structuré et des livrables concrets

Le cycle initial de travail s’étendra sur six mois à partir de 2025, avec la production d’une Note d’orientation intitulée provisoirement « L’Avenir du Travail dans le Secteur Public : S’adapter à l’Ère de l’IA », ainsi qu’une compilation d’études de cas, des ateliers de renforcement des capacités et des contributions régulières au bulletin de l’Alliance SPARK.

Les réunions du groupe auront lieu toutes les 4 à 6 semaines et seront animées par les responsables du groupe, en coordination avec le Secrétariat assuré par l’UNESCO.

L’engagement du CAFRAD

En participant activement à ce groupe de travail stratégique, le CAFRAD réaffirme son rôle moteur dans l’accompagnement des administrations africaines vers des modèles plus innovants, agiles et adaptés aux évolutions technologiques. Cette implication permettra de contribuer aux réflexions internationales, de partager l’expertise africaine en matière de transformation publique et d’intégrer les meilleures pratiques mondiales au service du renforcement des capacités du secteur public sur le continent.

Le Dr Duran, le Dr Assouvi et Prateek Sibal ont présenté leurs réflexions finales. La réunion s’est terminée par des vœux pour les fêtes et un engagement à poursuivre la collaboration.