NOS PROGRAMMES, LE CAFRAD, AU CŒUR DE L’AFRIQUE
1. Programme de rénovation et d’amélioration de la gouvernance globale du CAFRAD
La réforme en profondeur du CAFRAD et sa transformation radicale et globale, ainsi que l’amélioration de sa gouvernance (participative, inclusive, transparente, responsable, performante,) à travers l’instauration de la culture du management participatif, délégatif et éthique (holacratie) et de la gestion axée sur les résultats de développement (GARD) constituent le préalable, la condition sine qua non de sa visibilité, sa notoriété et la réalisation optimale de ses activités ainsi que la satisfaction des attentes légitimes des Etats membres et des bénéficiaires de ses prestations. A cet effet, les mesures fortes doivent être mises en œuvre avec une volonté déterminée et engagée de l’ensemble des acteurs, à savoir le Conseil d’Administration, les Etats membres et le personnel de l’Organisation intergouvernementale panafricaine.
2. Programme de formation continue d’excellente qualité:
Plan annuel de développement des compétences (ex-plan de formation) et catalogue de formation
La formation continue (diplômante, certifiante et qualifiante est la première mission du CAFRAD. Elle est un outil de développement des compétences et des talents au service du développement durable et inclusif des Etats membres.
Dans un environnement volatil, incertain, indéterminé, complexe, ambigu et paradoxal où les connaissances et les métiers évoluent très vite, la formation professionnelle continue constitue la clé nécessaire pour développer de nouvelles compétences et s’adapter à la transformation de l’action publique. Sans la formation continue, l’Administration publique serait sclérosée. La réussite de toute organisation dans ce 3ème millénaire dépendra essentiellement de la qualité de son capital humain. En effet, contribuer au budget du CAFRAD revient pour les Etats membres à lui donner les moyens d’assurer la formation de qualité des leaders africains. C’est pourquoi, les Etats membres doivent songer à augmenter la part du budget consacrée à l’éducation, à l’enseignement, à la formation professionnelle et technique, à la recherche scientifique et technique en vue de l’édification d’une Afrique moderne et performante à tous points de vue.
2.1. La formation continue, pilier fondamental du CAFRAD, indispensable à la professionnalisation, au perfectionnement et à la spécialisation des cadres supérieurs et dirigeants de l’Etat en vue de promouvoir le développement durable et inclusif
Le premier domaine d’intervention du CAFRAD est la formation continue (formation professionnelle continue ou continuée). En effet, selon le texte institutif, le CAFRAD a le statut d’une école d’application spécialisée dans la formation continue. Contrairement à la formation initiale, la formation continue est administrée aux professionnels, les personnes qui sont déjà sur le marché du travail, qui sont en activité et qui sont appelées à améliorer continuellement leurs compétences tant dans leur propre intérêt que dans celui de l’organisation. La formation continue est un mode d’apprentissage proposé aux professionnels salariés et aux demandeurs d’emploi en vue d’améliorer leurs compétences ou d’acquérir de nouvelles connaissances professionnelles. La formation continue vise les personnes entrées dans la vie active et ayant quitté et/ou terminé la formation initiale. Elle comporte différents modes d’accès qui varient en fonction du statut de chaque candidat et de ses objectifs. Elle présente de nombreux avantages visant à sécuriser et optimiser leur carrière professionnelle. En effet, grâce à elle, ils peuvent accroître leurs chances de progression professionnelle, et par ricochet espérer une promotion sociale des plus motivantes. La formation continue est un formidable levier d’insertion professionnelle, mais aussi de réorientation. Elle offre la possibilité de se former et de s’adapter aux changements de conditions de travail bien souvent inhérents à l’émergence des nouvelles technologies, pratiques ou méthodes. La formation continue repose sur le principe suivant : se former en continue, c’est acquérir de nouvelles compétences tout au long de la vie professionnelle.
2.3. Pourquoi choisir la formation continue du CAFRAD ?
Quatre (4) raisons principales pour choisir la formation continue du CAFRAD
2.3.1. La formation continue est inscrite dans le mandat du CAFRAD.
La convention d’établissement du CAFRAD le charge d’organiser des réunions scientifiques, des séminaires et des cours de formation continue pour les fonctionnaires africains de haut niveau venant des secteurs publics et privés qui jouent un rôle important dans le développement de leurs pays. Il s’agit de : leaders, hauts cadres et décideurs (Ministres et leurs conseillers techniques, Parlementaires, Gouverneurs de provinces et Maires, hauts responsables d’organismes étatiques) ; gestionnaires et professionnels (Secrétaires généraux, Directeurs généraux, autres hauts fonctionnaires et gestionnaires). Mais le CAFRAD rénové entend aussi proposer des offres de formation aux hauts responsables d’entreprises privées et des membres de la société civile ainsi que les membres des Communautés économiques régionales et de l’Union africaine.
2.3.2. La formation continue du CAFRAD est complétive et renforce celle administrée par les écoles et instituts de formation administrative dans les Etats membres. Elle est irremplaçable.
Dans un contexte où tous les Etats membres du CAFRAD sont engagés dans des réformes structurelles d’envergure, la formation initiale acquise à la fin des études par les fonctionnaires ne suffit plus à couvrir l’évolution technologique sur plusieurs décennies. En effet, nous vivons aujourd’hui un monde globalisé en perpétuelles mutations et les changements induits par la mondialisation, l’économie du savoir, l’économie de l’information, le néo régionalisme, le New public Management (nouvelle gestion publique, la gestion axée sur les résultats, la performance publique), le développement technologique, les quatrième (industrie 4.0), et cinquième (industrie 5.0) révolutions industrielles et l’intelligence artificielle sont en train de façonner un nouveau type d’hommes qui doivent acquérir de nouvelles compétences adaptées à leur environnement professionnel marqué par la globalisation, la digitalisation et la dérégulation de l’économie. Ainsi, la digitalisation et les transformations numériques du service public, le décloisonnement des administrations publiques, la lutte contre les changements climatiques, la nouvelle économie structurelle imposent aux Etats africains la nécessité de mettre en place un plan de développement des compétences adaptées à leurs défis de transformations intelligentes. Quelles que soient la densité et la richesse de la formation initiale des écoles et instituts de formation administrative, les diplômés qui en sortent n’ont pas toutes les compétences nécessaires pour affronter avec succès les turbulences de l’action publique. D’ailleurs, les écoles universitaires délivrent les connaissances et les aptitudes à leurs apprenants et non des compétences utiles à l’action concrète. Aussi, l’évolution rapide des métiers et l’obsolescence des connaissances doivent obliger les dirigeants africains à privilégier la formation continue pilotée par le CAFRAD : celle-ci répond le mieux aux réels besoins exprimés par les Etats et est adaptée pour résoudre les problèmes administratifs et de développement qu’ils rencontrent. Il va sans dire que les écoles nationales de formation administrative ne peuvent remplacer le CAFRAD en termes de formation continue. L’objectif de la formation continue est de mettre à jour les compétences des personnes au service de l’administration publique en adéquation avec l’évolution des outils et des méthodes de travail. La formation continue occupe une place importante et nécessaire, liée à l’évolution constante des technologies qui oblige à une adaptation constante des employés à leurs nouveaux outils de travail. Elle est un outil de progression de la carrière des fonctionnaires, de productivité, d’innovation et de modernisation de l’administration publique. Peter Drucker avait constaté que le développement économique et social d’une nation est toujours le résultat du management. Aucun pays ne peut se développer sans les talents.
2.3.3. Une formation d’excellente qualité adaptée aux besoins des Etats membres et des bénéficiaires, et animée par des experts africains et non africains de haut niveau.
Elle est une formation pratique avec des exemples concrets, des voyages d’études, des simulations et des études de cas.
La formation continue permet aux salariés de rester constamment à jour sur des domaines d’expertise précis : diminution de la résistance au changement, amélioration de la confiance en soi, développement de l’autonomie, contributions intellectuelles de plus en plus de qualité à l’atteinte des résultats organisationnels. Elles développent aussi leurs soft skills (ouverture d’esprit, mémoire, motivation) qui sont aussi importantes que les compétences techniques.
Un employé doit régulièrement s’adapter au marché du travail et aux évolutions de son métier ou pouvoir évoluer vers de nouveaux métiers. On constate que des changements de métiers au cours d’une vie active sont de plus en plus fréquents. Cela rend également indispensable la formation continue.
2.3.4. Une organisation panafricaine ayant capitalisé plus de 60 ans au service de la formation des décideurs et leaders africains
En 2024, le CAFRAD a 60 ans d’existence, 60 ans au service de la formation des dirigeants et leaders africains, dans le renouvellement des Administrations publiques. En 60 ans, le CAFRAD a pu servir de cadre de production d’idées et des connaissances ainsi que d’épanouissement des talents des quatre (4) traditions administratives (anglophone, arabophone, francophone et lusophone) pour obtenir des résultats probants. Il a contribué à asseoir en Afrique et dans les Etats membres une culture de gouvernance responsable et d’Administration publique performante au service du développement durable et inclusif et de l’intégration régionale à travers la formation, la recherche scientifique, la consultation et les publications.
Le CAFRAD est, de ce fait, la première institution intergouvernementale panafricaine dans le domaine de l’Administration publique et de la gouvernance et a acquis au long de ses nombreuses années d’expériences une expertise diversifiée jouissant ainsi d’une visibilité et une notoriété considérable.
Depuis l’élection du nouveau Directeur général le 9 juillet 2024, le CAFRAD s’est engagé à accompagner les Etats membres dans les grandes réformes structurelles et systémiques ainsi que dans la transition numérique et écologique/énergétique.
2.3. Formation continue de longue durée ou diplômante
Le CAFRAD propose huit (8) types de formation continue de longue durée ou formation continue professionnelle diplômante:
1. Cycle supérieur de perfectionnement des administrateurs (CSPA) ;
2. Cycle des hautes études de service public (CHESP) ;
3. Cycle ou stage de spécialisation sur les questions d’intégration africaine et coopération sud-sud
4. Cycle ou stage de spécialisation en Intelligence économique, cybersécurité et intelligence numérique
5. Executive Master pour les dirigeants d’entreprises publiques et privées
6. Cycle/Séminaire transdisciplinaire et multi-acteurs sur la décision (administrateurs, acteurs judicaires, parlementaires, responsables d’entreprises privées, acteurs de la société civile, professionnel des médias, chercheurs, universitaires….) ;
7. Cycle d’intégration des officiers (CIO) ;
8. Cycle d’ingénierie de formation.
2.4. Formation continue qualifiante et certifiante/catalogue de formation
Le programme de formation va essentiellement se concentrer sur : i) l’analyse des politiques et des capacités de gestion du secteur public ; ii) gestion des programmes de développement publics et privés ; iii) la valorisation des ressources humaines ; iv) l’assistance technique aux institutions nationales de formation afin d’adapter leurs programmes aux changements en cours.
Le contenu de la formation découlera des recherches du CAFRAD sur des problèmes ressentis par les Etats et institutions bénéficiaires. Ce contenu est livré aux fonctionnaires et agents qui doivent résoudre ces problèmes. Les destinataires de cette formation sont : i) les administrations centrales, les administrations locales, les entreprises privées, les universités et institutions spécialisées africaines dont les ENA, les organisations africaines, la société civile, les institutions universitaires étrangères.
Pour mesurer l’impact attendu à moyen et long terme de cette formation, des critères et indicateurs d’évaluation seront développés pour vérifier la qualité du service offert par le CAFRAD.
2.5. Accompagnement des écoles et instituts de formation administrative : le CAFRAD comme une Institution faîtière
Dans sa mission, le CAFRAD agit comme hôte et liaison scientifique au profit notamment des instituts et écoles d’administration, universités et plus généralement, toutes autres institutions dont les activités entrent dans le champ de compétence du Centre.
Principe : Si l’Afrique veut vraiment construire son modèle de développement ce n’est qu’avec les cadres supérieurs formés dans la même logique de l’art de l’Etat.
En effet, la demande exprimée par les écoles et instituts de formation pour sortir des logiques strictement « nationales » est pressante pour donner à leurs auditeurs la possibilité de faire leur stage ou une partie de leur formation dans un autre pays du continent. Un tel brassage est nécessaire pour créer une « conscience africaine » des enjeux africains, pour trouver des solutions africaines aux problèmes africains. Actuellement, aucun organisme n’assume cette fonction pourtant essentielle qui vise à renforcer la connaissance des réalités africaines et à créer une cohésion « Afrique » parmi les futurs décideurs publics africains.
Les écoles et instituts expriment un besoin de décloisonnement et de services pédagogiques mutualisés (professeurs, stages, contenus, etc). La demande est forte de leur part pour l’échange de programme et de méthodes de formation ainsi que pour une gestion collégiale du corps enseignant.
L’idée centrale dans le domaine de la recherche est de créer des alliances stratégiques avec une ou plusieurs entités académiques déjà notoirement reconnues et d’octroyer des bourses à des jeunes chercheurs travaillant sur des sujets en lien avec les préoccupations du CAFRAD qui doit devenir comme le CAMES ou l’Institut national du service public (INSP), un opérateur central de la formation continue en Afrique. Ainsi, le CAFRAD doit désormais fonctionner comme une Institution faîtière des écoles et instituts de formation et de recherche en administration publique. Il s’agira pour le CAFRAD rénové de centraliser sur une plateforme unique l’ensemble des offres de formation pour les cadres dirigeants, de piloter et coordonner la mise en œuvre d’enseignements destinés à développer la culture commune de l’action publique et à décloisonner les administrations, notamment par l’organisation d’un tronc commun à plusieurs écoles de service public. Pour ce faire, les mesures suivantes doivent être mises en œuvre :
Action 1 : Piloter et coordonner les enseignements communs aux écoles de service public par la mise en place des enseignements du tronc commun
Action 2 : Appuyer la réforme de l’offre de formation dans les écoles, instituts et universités en vue de l’adapter aux défis africains et une plus grande professionnalisation, individualisation des parcours et spécialisation
Action 3 : Appuyer l’analyse des besoins de formation adaptée au marché de travail
Action 4 : Appuyer l’actualisation des offres de formation
Action 5 : Évaluer des offres de formation et des activités pédagogiques
Action 6 : Assurer la formation continue des formateurs et enseignants
Action 7 : Mettre en réseaux des écoles, instituts et universités pour échange d’expérience, d’expertise et de bonnes pratiques
Action 8 : Accueillir et encadrer des stagiaires de ces écoles, instituts et universités
Action 9 : Mettre à disposition la documentation d’analyse des besoins de formation initiale
Action 10 : Participer aux activités organisées par les écoles, instituts et universités en lien avec la formation
Action 11 : Organiser des conférences : grande conférence, conférence de méthode, conférence de cadrage, séminaire, atelier, voyage d’étude, visite de site, visite pédagogique, session, mise en réseaux des administrations publiques ou coopération entre administrations en vue du partage d’expérience, d’expertise et de bonnes pratiques
Action 12 : Constituer un répertoire des écoles, instituts et universités de formation et de recherche administratives
2.6. Organisation des formations préparatoires aux concours d’accès à l’encadrement supérieur de la fonction publique et aux hautes fonctions au sein des organisations africaines et internationales
Cette mesure découle du fait que l’Afrique est moins représentée dans les organisations internationales et vise également à soutenir la vision de l’Union africaine (UA), qui est de développer les compétences africaines pour diriger l’Afrique.
Action 1 : Identifier dans chaque pays des hauts fonctionnaires ayant de potentiels pour intégrer les organisations africaines et internationales
Action 2 : Mettre en place un service d’accompagnement individuel
Action 3 : Former les potentiels candidats sur l’élaboration des outils (cv, note biographique, lettre de motivation, stratégie de compagne, plan de communication, négociation, stratégie de lobbying et d’influence) de recherche d’emplois dans les organisations africaines et internationales
Action 4 : Préparer les potentiels candidats à répondre aux entretiens d’embauche dans les organisations africaines et internationales
2.7.Formations à la carte ou à la demande des prescripteurs et commanditaires
Le CAFRAD s’engage à réponde à la demande des prescripteurs publics et privés.
Ce programme couvre :
I- le perfectionnement et le recyclage de hauts cadres d’administration publique et privée ;
II- la formation et le recyclage d’experts/consultants africains en administration publique ;
III- le développement de matériels pédagogiques (programmes et outils didactiques.
2.8. Modalités d’organisation des formations
Présentiel, en ligne, hybride (présentiel et en ligne ou E-learning), bimodal,
Approche basée sur la compétence et par des exemples concrets, stage, voyage d’étude, simulation, mise en responsabilité, échange d’expériences et d’expertises, visite de site, tutorat personnalisé, une immersion in situ.
Respect des principes andragogiques, approche par et/ou basée sur la compétence, accompagnement individuel, aide à la prise de décision et à la résolution des problèmes administratifs concrets des Etats membres à la demande,
Délocaliser les sessions de formation et les activités du CAFRAD dans les Etats membres ou ailleurs en Afrique avec l’accord des gouvernements,
Adapter la formation aux remaniements ministériels et à la mobilité des fonctionnaires dans les Etats membres : formation régulière des cadres supérieurs en tenant compte de leur mobilité (départ à la retraite, position de disponibilité ou de détachement, démission ou retraite d’office, révocation) de manière à assurer la disponibilité permanente des hauts fonctionnaires bien formés et capables de tenir leur poste et de promouvoir le développement durable et inclusif,
Mettre en place un mécanisme d’évaluation de l’efficacité (impacts) des programmes de formation dans les Etats membres avec des indicateurs clés de performance,
Elaborer de la note conceptuelle, des termes de référence (TdR) ou aide-mémoire, le planning et de la fiche de financement pour toute activité du CAFRAD,
Identifier des thèmes pertinents, originaux, d’actualité et accrocheurs, répondant aux priorités de développement socioéconomique de l’Afrique,
Les formations seront centrées sur l’actualité, fondéés sur le principe de liberté de parole et le respect de la règle de Chatham House.
3.Programme scientifique (recherche & développement & innovation) sur des thèmes attrayants, pertinents et d’actualité relatifs aux problèmes réels de développement de l’Afrique
La deuxième mission du CAFRAD consiste à i) entreprendre, promouvoir et coordonner des études et recherches comparatives sur les problèmes administratifs liés au développement économique et social en Afrique; ii)
compiler, analyser et diffuser la documentation sur la structure, l’organisation et les méthodes administratives des différents pays africains; et iii)
publier des documents appropriés.
Le CAFRAD se veut un centre d’excellence de production des idées novatrices et des connaissances actionnables pour le développement des Etats africaines, de l’Union africaine et des Communautés économiques régionales (Cer).
4.Programme de conseil et consulting (CAFRAD Consulting Group)
En outre, le CAFRAD a pour objectif de fournir aux gouvernements africains des services de conseil pour les aider à développer leurs administrations ainsi que les acteurs du secteur privée à promouvoir une entreprise durable et rentable.
5.Programme Rayonnement africain et mondial du CAFRAD
Tous les axes stratégiques précédents concourent à la visibilité du CAFRAD. Néanmoins, nous avons décidé de consacrer un nouvel axe, le cinquième, à la consolidation du rayonnement africain et mondial du CAFRAD.
En plus de son ancrage dans les Etats membres, le CAFRAD rénové entend combler son déficit de visibilité et de rayonnement sur la scène africaine et internationale en qualité de deuxième Organisation panafricaine après l’Union africaine.
Enfin, l’opportunité de l’intégration du CAFRAD dans un réseau universitaire sera examinée en vue de codiriger et co-délivrer les diplômes de Master et de doctorat en Administration publique, en politiques publiques, en sociologie des organisations publiques, en économie de développement durable, en économie publique…
La règle de Chatham House contribue à créer un environnement de confiance pour comprendre et résoudre des problèmes complexes. Son principe directeur est le suivant : partagez les informations que vous recevez, mais ne révélez pas l’identité de la personne qui les a communiquées. Chatham House est un institut politique de premier plan mondial dont la mission est d’aider les gouvernements et les sociétés à bâtir un monde durablement sûr, prospère et juste.
6. MESURE D’IMPACT : APPROCHE BASEE SUR LA PLANIFICATION AXEE SUR LES CHAINES DE RESULTATS
Nous allons améliorer la mesure de l’impact de tous nos programmes pour nous assurer que nous saisissons les changements réels dans les Etats membres et dans la vie des citoyens grâce à notre travail de formation, de recherche, de consulting, au-delà des réalisations nominales. Il s’agira de saisir clairement le résultat qui se produit lors de la mise en œuvre de la feuille de route en identifiant les personnes qui, ayant bénéficié des prestations du CAFRAD, arrivent à opérer les transformations requises de l’Administration publique, à rendre leurs talents utiles au développement de leur pays et de l’Afrique, qui vivent le changement, son importance pour elles et les leçons apprises en termes de réplicabilité. Notre approche de suivi, d’évaluation, d’apprentissage, de monitoring et de reporting est rigoureusement conduite avec une expertise sans égale.
Le CAFRAD, université et école, pionnier et leader de l’action publique de demain.
Annexe 1 : Les thèmes majeurs de l’action publique de demain
Etat moderne, Etat développementaliste, Etat capable, Etat crédible, Etat manager, Etat stratège, Etat 4 P (Programmeur-Planificateur-Protecteur-Promoteur).
Administration de gestion, Administration de mission, Administration de projet.
1. Intelligence artificielle générative, Numérique, information et administration publique
L’administration numérique : un levier d’action transversal au service de l’efficacité de l’administration et orienté vers la gouvernance publique responsable
Digitalisation et transformation numérique
Numérique, État de droit et administration
Administration, Documentation numérique et prestation de services
Activations entre institutions et citoyens et politiques publiques
Protection des données et cybersécurité-pirates informatiques-fraudes électroniques
2. Changement climatique, Développement durable, nouvelle économie structurelle, transition écologique/énergétique et administration publique
Les notions fondamentales du DD
Instruments et mise en œuvre
L’avenir du DD dans les organisations publique.
3.Management des Ressources humaines, conduite du changement, apprentissage organisationnel et le développement du capital humain
Introduction à l’apprentissage organisationnel
L’apprentissage et le rendement organisationnel
La mobilisation des connaissances et le changement organisationnel
4. Paix, sécurité, nouvelle diplomatie, négociations internationales et intelligence économique
5. Personnes, citoyens, genre, démographie, culture, villes intelligentes et prospérité : les enjeux des mutations démographiques
6. Migrations, fuite et gaspillage des talents et mécanismes alternatifs du financement du développement durable
7. Leadership renouvelé, gouvernance responsable, humaine et éthique
8. Recherche & développement & innovation publique et innovations biomédicales
9. Transformations et diversification économiques, industrialisation verte et infrastructures intelligentes
10. Proximité-Pragmatisme-confiance : mettre l’humain au cœur de l’action publique
11. Gestion axée sur les résultats de développement-gestion en mode de programme
12. Coopération sud-sud, intégration régionale et globalisation
13. Gestion des risques, des crises, des urgences, des turbulences, des problèmes pernicieux et des paradoxes (chaque nouvelle invention ou innovation engendre d’autres défis à relever) : crises et conflits
14. Management de transition d’impact et management responsable : stratégies et théories majeures pour mener les organisations vers le succès
15. Une nouvelle culture de l’attention- l’avenir de l’action publique : l’attention en attendant l’action et reconnaissance au travail
16. Emergence africaine
17. Fabrique des politiques publiques
18. Conduire le changement dans l’Administration publique
19. Déontologie, éthique, bonnes pratiques et lutte contre la corruption
20. Management de crise et gestion post conflit
21. Gouvernance démocratique et protection des droits humains
22. Gouvernance des Objectifs de Développement Durable
23. Gouvernance locale et développement territorial, Décentralisation-déconcentration : la relance de la gouvernance locale
24. Compétences et outils de la diplomatie dans un monde en mutation
25 .L’urbanisation et villes intelligentes: eau, assainissement et gestion des déchets, économie circulaire
26. L’informalité urbaine : l’emploi et l’habitat
27. Gouvernance minière durable et développement local
28. Leadership féminin politique et entrepreneurial
Annexe 2 : Le Concept de Gouvernance Publique Responsable
Douze thèmes majeurs pour caractériser la Gouvernance Publique Responsable :
1.La dépolitisation des fonctions (abolition du népotisme, du clientélisme, du favoritisme) par le rappel des règles de l’Etat de droit ;
2. La séparation de la prise de décision stratégique, qui relève du pouvoir politique et de la gestion opérationnelle ;
3. L’adoption d’une démarche participative dès la conception associant les bénéficiaires et opérateurs intermédiaires et de base ;
4. La délégation des missions de service public à des unités autonomes responsabilisées autour d’objectifs identifiables ;
5. La contractualisation des relations entre l’Etat et les différentes entités (agences d’exécution, structures opérationnelles) autour d’objectifs clairs et d’indicateurs de performance à atteindre ;
6. La prise en compte de la dimension culturelle dans l’élaboration des schémas de gouvernance ;
7. La redevabilité des performances auprès des autorités responsables des politiques et leurs usagers/clients/citoyens ou leurs représentants, avec une transparence sur les coûts des prestations administratives ;
8. La responsabilisation, au nom du principe de subsidiarité, des ressources humaines, réunies dans des structures semi-autonomes dédiées à des tâches précises, avec des règles d’intéressement personnel ou collectif ;
9. L’évaluation des performances avec des systèmes d’étalonnage (benchmarking) et des indicateurs de résultats ad hoc ;
10. La gestion de l’information, le recours à l’e-administration, (gov-tech) dans la gestion des documents administratifs ;
11. La transmission Intergénérationnelle des savoirs et des compétences à travers les Conférences des Institutions de formation des métiers de la Diplomatie & des Ecoles Nationales d’Administration ;
12. La Valorisation du genre, et notamment de la place de la Femme dans la stratégie de transformation et modernisation multiformes du continent.