De droite à gauche : Dr Salim M. Al Malik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et Dr Coffi Dieudonné Assouvi, Directeur général de l’Organisation Intergouvernementale Panafricaine (CAFRAD)

À la recherche de partenaires crédibles et stratégiques, puisque les défis complexes et interdépendants du monde globalisé exigent l’intelligence collective et l’action coopérative, le nouveau Directeur général du CAFRAD, Dr. Coffi Dieudonné ASSOUVI, a été reçu en audience par Son Excellence, Monsieur le Directeur général de l’ICESCO.

La journée du lundi 16 décembre 2024 a été marquée par l’audience que Son Excellence, Monsieur le Directeur général de l’ICESCO a accordée au nouveau Directeur général du Centre africain de Formation et de Recherche administratives pour le Développement (CAFRAD), Organisation intergouvernementale panafricaine.

Après les échanges de civilités et des mots de gratitude, les échanges ont porté sur deux points : la présentation des deux structures par les deux Responsables et la définition des pistes de coopération.

La présentation des deux Organisations internationales

Dans le souci de mieux se connaître, les deux diplomates ont présenté, chacun, l’Organisation qu’il a l’honneur de diriger.

L’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture anciennement appelée Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, est une organisation internationale issue de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) créée en 1982 et spécialisée dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication dans les pays islamiques. Elle vise à soutenir et renforcer les liens entre les États membres.

L’ICESCO compte 54 membres et trois Etats observateurs, son siège est situé à Rabat, au Maroc. Son directeur général est le docteur Salim ben Mohammed Al-Malik.

Quant au CAFRAD, il est une Organisation internationale panafricaine à caractère scientifique, technique et culturel, dédiée au service public de la formation, de la recherche et de l’innovation publique en Afrique.

Le Centre africain de Formation et de Recherche administratives pour de Développement (CAFRAD) est une Organisation intergouvernementale panafricaine créée en 1964 par les gouvernements africains avec le soutien de l’UNESCO. Il a pour but de soutenir les efforts de transformation et d’émergence des Etats africains à travers le renforcement des capacités et la modernisation de l’administration publique et de la gouvernance. Son siège est à Rabat

Le CAFRAD compte 36 Etats membres. Son siège initialement à Tanger est transféré à Rabat sur décision du Conseil d’Administration.

Dans la perspective de faire des services publics un moteur essentiel du développement durable et inclusif, de bien-être des populations et de l’accompagnement des entreprises privées, les dirigeants africains, à l’initiative du Roi du Maroc, ont créé le Centre africain de Formation et de Recherche Administratives pour le Développement (CAFRAD), comme un organisme intergouvernemental panafricain, ayant pour mission de :

• entreprendre, promouvoir et coordonner des études et recherches de caractère comparatif sur les problèmes administratifs liés au développement économique et social de l’Afrique ;
• organiser des réunions scientifiques ainsi que des cycles d’études et des sessions de perfectionnement à l’intention des cadres supérieurs des secteurs publics, parapublics et privés des pays africains qui jouent un rôle significatif dans le développement ;
• constituer un cadre de recrutement et d’utilisation des consultants et des experts africains, afin de répondre aux différentes besoins spécifiques des pays africains ;
• rassembler, analyser et diffuser toute documentation portant sur la structure, l’organisation et les méthodes administratives des différents pays africains ;
• procéder à des publications appropriées…

 La définition des pistes de coopération et de partenariat entre les deux Organisations

Un partenariat fructueux et constructif a toujours existé entre les deux Organisations. Mais l’opportunité des présents échanges consistent à dynamiser les excellentes relations et à explorer de nouvelles pistes d’action et de projets communs.

Il s’agit : i) de l’éducation, l’enseignement, la formation et le renforcement des capacités de l’Afrique du 21^ème siècle ; ii) des sciences et les technologies comme moteurs de transformations multiformes de l’Afrique ; iii) la culture comme socle du développement et de la bonne gouvernance en Afrique ainsi que facteur d’identité et de la résilience de l’Homme africain. Les sujets tels que la sécurité humaine, la sécurité globale, les conflits asymétriques, le terrorisme, la piraterie, la cybersécurité, les changements climatiques, la nouvelle économie structurelle comme l’économie verte, l’économie circulaire, l’économie bleue, l’économie numérique, l’économie sociale et solidaire ainsi que toutes les mutations auxquelles le monde et l’Afrique sont confrontés. Il s’agit pour les deux dirigeants d’unir leurs forces et de mutualiser leurs moyens pour contribuer à l’émergence d’une nouvelle Afrique telle que le souhaite l’Union africaine dans son Agenda 2063.

À l’issue de la réunion, les deux dirigeants ont convenu de faire travailler leurs équipes respectives à l’exécution des projets conjoints catalyseurs du développement durable et inclusif de l’Afrique.