À l’occasion de la célébration du 1^er mai 2025, le Directeur général et l’ensemble du personnel du CAFRAD souhaitent à tous les travailleurs d’Afrique et du monde (qu’ils soient employeurs ou employés, qu’ils soient du secteur public ou du secteur privé, du secteur formel ou du secteur informel, du monde industriel ou du monde agricole), une très excellente fête du travail. Ils exhortent les décideurs, les patrons et les employeurs à donner de la valeur au travail humain et à en faire un instrument de développent, d’enrichissement et d’épanouissement individuel et collectif. Selon le juge sénégalais Kéba Mbaye (feu), le travail et l’éthique sont les seuls outils de développement véritable. Nous devons les ériger en « principe premier » si nous voulons sortir l’Afrique de la misère ambiante.

Mais il faut pour que survienne le règne de l’éthique deux conditions essentielles :

• la première condition, il faut une justice forte et respectée servie par des magistrats bien traités et indépendants ;
• la deuxième condition du règne de l’éthique c’est l’éducation de qualité, inclusive répondant aux besoins de développement de l’Afrique.

 Dans un monde dominé par les innovations technologiques, l’intelligence artificielle et les robots humanoïdes doivent compléter l’humain et augmenter ses capacités techniques à produire de la valeur ajoutée au service de l’humain.

Les travaux du CAFRAD portent sur comment faire en sorte que le travail ne soit pas aliénateur et stressant pour l’humain et que la machine ne le remplace mais le complète dans une symbiose intelligente et humaine. En effet, les métiers et services du futur doivent porter l’espoir d’un monde plus humain, plus équitable et éthique. L’intelligence artificielle, quelles que soit ses avancées technologiques, doit intégrer l’humain, l’éthique, l’équité, la durabilité et l’inclusion. L’intelligence artificielle sans une utilisation consciente et éthique de ses opportunités conduira inexorablement à la dérive et à la déshumanisation.

Dans cette perspective, il est important pour les Etats et les organisations privées de soutenir la formation, la recherche & développement et l’innovation du CAFRAD comme un outil au service du développement non seulement des compétences techniques (hard skills) et des talents, y compris des talents digitaux, mais de soft skills (compétences douces, émotionnelles, sociales, comportementales et interpersonnelles, transversales, transférables).