Le CAFRAD a organisé le mardi 20 mai 2025 au siège de l’Organisation intergouvernementale panafricaine, en collaboration avec l’Alliance internationale Professionnelle pour la crise climatique et la santé mentale, le Master géographie économique et politique de l’Afrique, ainsi que le Forum africain pour le développement et la recherche géographique et stratégique, une table ronde internationale sur le thème : « géographie humaine et gestion des crises climatiques : expérience internationales au service du continent africain ».

La table ronde a été soutenue par le Projet international « La Société Créatrice », un projet bénévole, international et indépendant qui transcende la politique et les religions et qui vise à unir les efforts des personnes du monde entier pour lutter contre l’un des problèmes les plus graves de notre époque : la crise climatique. Avec son slogan : « agir aujourd’hui pour préserver les défis climatiques de demain », la Société Créatrice est composée d’importantes personnalités internationales dont celles provenant de la Fédération de Russie et du Royaume du Maroc, notamment les professeurs des Universités Mohammed V et VI de Rabat.

Avec la fréquence et l’intensité exponentielle des catastrophes environnementales, le changement climatique d’origine anthropique (anthropocène) est reconnu aujourd’hui comme un des défis les plus impérieux du XXIème siècle. Ajouté au mal-être climatique, le mal-être humain, voire la déshumanisation des systèmes et de la société reste un obstacle à la résilience climatique.

Un des messages essentiels de cette séance de travail est l’importance de la préservation de la vie humaine : « La vie humaine est la valeur suprême » : la mission des sociétés, des gouvernements, des parties internationales et intergouvernementales, est de protéger et préserver la valeur humaine avant tout autre chose.

En effet, les débateurs de la table ronde internationale ont abordé les impacts de la crise climatique sur la santé, notamment la santé mentale, la menace de la disparition des océans, la gestion des risques de catastrophes au niveau africain à l’ère du changement climatique, ainsi que la stratégie nationale de gestion des risques de catastrophes naturelles 2020-2030. Il faut noter que la pollution des mers et océans par les plastiques empêche ces puits de capteurs de Co2 de jouer pleinement leur rôle dans la lutte contre le réchauffement global. Du coup, les micro et nano-plastiques dans les océans comme dans l’atmosphère constituent les plus graves problèmes de santé. Dans quelques années, 1 enfant sur 2 naîtra avec des troubles autistiques. Chaque personne âgée de 40 à 50 ans porte dans son cerveau 0,5% de grammes de micro et nano-plastiques. Il en ressort que les changements climatiques affectent insidieusement la santé mentale des personnes.

Pour répondre aux menaces climatiques ainsi que la déshumanisation de la société, les solutions proposées par les innovations technologiques ne suffisent pas. Il faut en sus une prise de conscience collective et un cadre de coopération mondiale et d’action multilatérale, en matière de recherche, de développement et de déploiement.

Un kit de pratiques innovantes a été mis en place pour les pays africains.

Les débats ont été animés par une panoplie d’experts venus des quatre (4) coins de la planète, dont le Directeur général du CAFRAD, Dr. C. Dieudonné ASSOUVI et le Professeur EL MALKI Moussa, Coordonnateur du Master en Géographie économique et politique de l’Afrique et président du Forum africain pour le Développement et la Recherche géographique et stratégique de l’Université Mohammed V de Rabat, Maroc.

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